La SV à travers les âges.
Ou, plus simplement, l'historique du SV.
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Tout commence en 1997 quand Suzuki invente une moto que nous ne verrons jamais sur nos terres : La SV 400.
Elle est munie d'un bi-cylindre à 90° de 400 cm3. Ce moteur est refroidi par eau et est alimenté en air par deux
carburateurs Mikuni. Sa puissance, correcte, est de 53 chevaux à 10500 trs/min pour un couple de
41 N.m à 8000 trs/min pour un poids assez contenu de 164 kg à sec.


L'équipement est adapté à la moto. En effet, la fourche n'est pas réglable et le freinage est assuré par un disque unique à l'avant. Le cadre est en tubes d'aluminium soudés de type treillis.






Il n'existe pas encore à l'époque de version N (décarénée).





En 1998, vu le succès de la SV 400 au Japon et des roadsters en Europe, Suzuki décide de créer un petit roadster de 650 cm3 sur la base du SV 400.
Il en existera deux modèles: un caréné (S) et un roadster (N).
Ces deux modèles sont dérivés de la 400 et non de la 1000 TL comme on pourrait le penser. En effet, 71% des pièces sont reprises du petit twin et le moteur de 650 cm3 est une évolution du 400 cm3.







C'est en décembre 1998 que les premières SV arrivent en concession. Il ne s'agit pour l'instant que de modèles N disponibles dans
quatre couleurs (bleu turquoise, jaune, rouge et noir.)


Les SV-S débarqueront en janvier 1999, et seront disponibles dans les mêmes coloris que la N.


Dés le début de sa commercialisation, la SV est présentée comme une moto très joueuse de part son poids et son fantastique caractère moteur.
(Les caractéristiques techniques sont présentées dans la rubrique qui va bien.)



Hormis les changements de couleurs, on notera suivant les millésimes les modifications suivantes:

En 2000, la SV 400 N apparaît. Malheureusement, ses ventes restent réservées au Japon.





En 2001, la SV 400 reprend la fourche non réglable de la SV 650 ainsi que son frein avant par doubles disques.




En 2002, les SV 650 se voient dotées pour la joie de beaucoup, d'un réglage de
précontrainte sur la fourche. Ceci permet de corriger en partie l'un des rares
points faibles de la Suzette.






En effet, c'est en 2003 que Suzuki revoit en partie les SV.
Déjà, la tant attendue SV 1000 apparaît... et, comme la 650, en deux versions, N et S.
Les deux moteurs de 650 et 1000 cm3 proviennent de la banque Suzuki. Le 1000 provient
de la TL 1000 et le 650 provient des SV précédents. Ils adoptent tous deux l'injection
électronique.


Le moteur de la 650 cm3 passe de 70 à 74 chevaux.



Les cadres ont aussi été totalement repensés. En effet, ils sont passés de la forme tubulaire type treillis à de l'aluminium cloisonné.
Le dessin des SV, anciennement rondes et bio, est passé à des formes plus franches et agressives. Certains regrettent les anciens
dessins, alors que d'autres sont séduits par l'agressivité et l'aspect trapue que dégage ce millésime.
Elles se voient dotées d'un feu arrière à diodes dans la tendance du moment.

Chose étrange, les SV 650 arrivent bridées à 34 chevaux en France. Elles sont débridées, pour les conducteurs de plus de 21 ans et 2 ans de permis, lors de la visite des 1000 kilomètres. Un simple débranchement de fil suffit à ce miracle… ( aaaahhhhh, les 74 chevaux…)

La SV 400, de son côté, conserve ses formes bio. Elle se voit par contre décorée à la façon des GSX-R. On ne peut que regretter que
cette petite 400 (voir une version 250) ne soit pas importée en France. Elle pourrait faire fureur chez les débutants craignant
la SV. (Si, si, il y en a…)

En 2004, rien de neuf à part de nouveaux coloris... Noir, bleu et jaune pour les deux modèles S et N. On peut dire au revoir au gris et au cuivre.
Voilà où l'on pourrait situer la naissance de la légendaire SV 650.
La Révolution de 2003.